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Reflexions au sujet du BDSM

Dimanche 7 décembre 7 07 /12 /Déc 21:23

Je fais partie (ou plutôt je faisais partie) d’un groupe sur un site internet regroupant des soumis, le but de ce groupe étant à la base de permettre à des Femmes Dominatrices de venir piocher dans ce groupe pour répondre à Leurs besoins.


Ce qui m’a frappé dans ce groupe et ce qui m’a notamment donné envie de le quitter, c’est l’esprit de compétition qui y régnait, chaque soumis se prétendant meilleur que l’autre, chaque soumis attendant avec hâte d’être testé pour prouver ses grandes capacités et ainsi prouver qu’il était le meilleur. Mais dans ce cas alors, le SM serait-il une espèce de sport où on départage les soumis en fonction de leurs performances ? Le meilleur soumis serait alors celui qui est capable d’encaisser le plus de coups de cravache, de supporter le plus de pinces ou de pouvoir accepter le plus gros objet dans son anus ?

Cette vision-là du SM me paraît bien triste et oublie selon moi l’essentiel. Selon moi, le SM n’est pas une compétition, le SM est avant tout une relation entre deux personnes. Et comme dans toute relaion, ce qui me semble important par dessus tout ce sont les affinités entre ces deux personnes. Finalement, il me parait peu important qu’un soumis soit capable de supporter une ou deux pinces de plus qu’un autre, l’important c’est définitivement la complicité qui se créera entre les deux personnes et entre les deux personnalités. Et cette complicité ne dépendra jamais du nombre de pinces…


Alors le SM bientôt un sport et bientôt aux Jeux Olympiques ? J’espère que non...
Par Umisos - Publié dans : Reflexions au sujet du BDSM - Communauté : SM: Domination/Soumission
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Vendredi 4 juillet 5 04 /07 /Juil 01:27

Chaque relation D/s est différente l’une de l’autre puisque chaque acteur d’une relation D/s a ses propres envies, son propre caractère. Certaines relations vont aller extrêmement loin d’autres resteront superficielles, certaines seront ponctuelles d’autres très suivie. La complexité des relations D/s et leur quasi-unicité font que les relations D/s sont très difficiles à cataloguer.
J’ai pourtant trouvé lors d’un vagabondage sur le net, une classification que je trouve plutôt bien faite et relativement intéressante. Je la trouve intéressante parce que chaque catégorie est très bien définie, avec une progression logique assez remarquable. Par contre, l’intérêt et l’utilité de cette classification reste à mon avis somme toute assez limités.
Cette classification a été faite par une certaine Diane Vera dans les années 80 et comporte neuf degrés de soumission, allant de la soumission la plus superficielle à la soumission la plus poussée. En voici une traduction (dans les grandes lignes), que j’ai aussi trouvée sur le net :

1. LE (LA) MASOCHISTE NON SOUMIS(E) OU LE (LA) FETICHISTE SENSUEL(LE)

Non intéressé(e) par la servitude, l’humiliation ou de " donner " le contrôle à autrui ; il (elle) est intéressé(e) seulement par la douleur et/ou une sensualité plus " épicée ", toujours sous son propre contrôle et terme, pour son plaisir personnel. (Désir de recevoir seulement que des sensations corporelles et nullement intéressé(e) d’être utilisé pour servir un partenaire aux besoins " sadique ").

 

2. LE (LA) PSEUDO SOUMIS(E), NON ESCLAVE

Non intéressé(e) de " jouer à l’esclave ", mais intéressé(e) à d'autres rôles de soumission, comme les scènes de professeur d’école, infantilisme, travestisme forcé. Souvent intéressé(e) par l’humiliation, mais non de servir un(e) Maître(sse) même en jeu. Va largement décider du jeu et des règles.

 

3. LE (LA) PSEUDO SOUMIS(E), ESCLAVE PAR JEU

Aime " jouer " à l’esclave. Aime se sentir soumis(e) et servir un(e) Maître(sse) et dans certains cas, aime être utilisé pour satisfaire son partenaire aux besoins sadiques, mais dans tout les cas, sous ses propres termes et conditions. Dicte largement le déroulement de la scène. Souvent des adeptes fétichistes comme par exemple les admirateurs de pieds(foot fetish).

 

4. LE (LA) VRAI(E) SOUMIS(E), NON ESCLAVE

Donne le contrôle à son partenaire (d’une façon temporaire et sous certaines limites négociées). Trouve sa satisfaction dans les aspects de la soumission autre, que de servir ou d’être utilisé(e) par un(e) Maître(sse). Excité(e) par le suspense, la vulnérabilité et/ou de donner la responsabilité à son partenaire. Ne contrôle pas ou très peu la scène, excepté dans les détails larges, mais recherche son plaisir direct (contrairement d’avoir du plaisir de plaire au dominant).

 

5. LE (LA) VRAI(E) SOUMIS(E), ESCLAVE PAR JEU

Donne le contrôle à son partenaire (d’une façon temporaire et durant certaines scènes, d’une façon brève et sous certaines limites négociées.) Trouve sa satisfaction de servir et d’être utilisé(e) par son(sa) dominant(e), mais seulement pour le plaisir, souvent érotique. Peu aimer ou non, la douleur. Si aime la douleur, l’aime d’une façon indirecte (être utilisé(e) par un(e) partenaire aux besoins sadiques et le(la) soumis(e) met peu de limites à cet aspect de la scène).

 

6. ESCLAVE COURT TERME, SANS SE COMETTRE MAIS PLUS QU'UN JEU SOUMIS(E)

Donne le contrôle à son partenaire (normalement sous certaines limites et restrictions), pour servir et être utilisé par le dominant, pour des occasions aussi bien érotiques que non érotiques, mais seulement quand le(la) soumis(e) en a envie. Peu également devenir esclave " à plein temps " mais pour une période déterminée comme par exemple plusieurs jours, mais peu décider d’arrêter quand il (elle) le veut. Peu avoir ou pas, une relation à long terme avec un(e) Maître(sse), sauf que le(la) soumis(e) a le dernier mot pour quand il(elle) va servir son Maître(sse).

 

7. A TEMPS PARTIEL, CONSENSUEL MAIS VRAI(E) ESCLAVE

A une relation avec un(e) Maître(sse) et se considère propriété du (de la) Maître(sse) en tout temps. Veux obéir et satisfaire le (la) Maître(sse) autant dans les activités quotidiennes non érotiques qu’érotiques. Va souvent consacrer de son temps à d’autres activités telles que le travail, mais son(sa) Maître aura le premier choix sur son temps libre.

 

8. ESCLAVE A TEMPS PLEIN, CONSENSUEL

À part de quelques règles de base, et limite, l’esclave considère d’exister seulement pour le plaisir et le bien-être du (de la) dominant(e). Par contre, l’esclave va exiger d’être considéré(e) comme la plus grande possession de son (sa) dominant(e). Sa situation étant pas très différente de la situation traditionnelle de la femme au foyer, excepté que dans la philosophie S et M, sa position est consensuelle. Ce qui est encore plus vrai, si l’esclave est mâle. À l’intérieur de la philosophie S et M, un esclave va entrer dans une relation avec un(e) dominant(e), après avoir considéré(e) avec soin cette relation, à cause de la magnitude du don de soi, et du pouvoir donner au dominant(e). L’esclave est aussi encore plus conscient des dangers de ce type de relation, et va y entrer après entente extrêmement claire et précise, plus encore, du type d’entente que peut précéder un mariage.

 

9. ESCLAVE TOTAL(E), CONSENSUEL ET SANS LIMITES

Une fantaisie idéale, qui n’existe probablement pas dans la réalité. (Excepté pour certain type de religions ou sectes, ou le consentement est induis par lavement de cerveau., donc pas consensuel.) Certains puristes S et M vont dirent qu'un(e) esclave n’est pas un esclave, si il(elle) n’est pas prêt à faire N’IMPORTE quoi qui peut lui avoir été ordonné(e), par son(sa) dominant(e). L’auteur de ses lignes a rencontré des gens qui se disent esclaves sans limites, mais l’auteur a ses raisons de douter de la véracité de ces affirmations.


Pour faire un petit parallèle avec la relation idéale que je recherche, je dirai que je me situe aux alentours du niveau 7. Enfin je me situe… Pour l’instant je ne me situe nulle part, disons plutôt que j’aimerais me situer à ce niveau!

PS : Pour ceux que ça intéresse, l’original en anglais est disponible ici : http://sinsual-by-design.net/ninelvlsub.html

 

Par Umisos - Publié dans : Reflexions au sujet du BDSM - Communauté : L'art de s'offrir
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Mardi 17 juin 2 17 /06 /Juin 16:02

Il est relativement fréquent de trouver la notion de supériorité/infériorité dans les textes évoquant les relations BDSM, notamment entre une Maîtresse et un soumis. On peut lire souvent sur beaucoup de sites que les Maîtresses sont supérieures à leurs soumis ou qu’à l’inverse les soumis sont inférieurs.


Cette notion de supériorité/infériorité me gène énormément et ce n’est pas du tout un concept auquel j’adhère. La seule supériorité/infériorité que je vois dans une relation BDSM, c’est une sorte de supériorité/infériorité « hiérarchique », dans le sens où il y a une personne qui donne les ordres et l’autre qui obéit. Mais quand je lis qu’un soumis est inférieur dans l’absolu, cela me fait bondir. Et c’est cette notion-là d’infériorité qu’on retrouve pourtant le plus souvent. Je ne vois pas du tout ce que cela a « d’inférieur » de décider de s’abandonner totalement à quelqu’un et de lui obéir complètement.

Ce qui me gène sans doute le plus dans cette notion d’infériorité, c’est que c’est extrêmement péjoratif pour les soumis. En effet, être supposé inférieur est finalement très rabaissant, très dégradant et très dévalorisant alors qu’au contraire, la soumission n’a pour moi rien de dégradant ou de dévalorisant. Quand elle est assumée, la soumission est même plutôt un mode de vie très épanouissant, très enrichissant et très valorisant. Etre soumis n’a rien de honteux ou d’inférieur, être soumis est au contraire une certaine source de fierté. Après tout, est-ce que beaucoup de gens sont capables de faire autant de choses que des soumis pour la personne qu’ils aiment? Je pense que non. Et pourquoi est-ce que faire beaucoup pour la personne qu’on aime serait une preuve d’infériorité? Mystère...

Par Umisos - Publié dans : Reflexions au sujet du BDSM - Communauté : L'art de s'offrir
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